Au bout du labirynthe, la structure : une approche des romans de Claude Simon

Abstract

L’œuvre de Claude Simon ne peut être considérée en dehors du mouvement caractérisé en tant que nouveau roman et signalant une approche radicale à l’écriture qui signifie le refus du « contenu », de la « psychologie » et de l’« action » traditionnels. Tout ceci fait place, tant dans les textes de Simon que de Robbe-Grillet, de Butor ou d’autres représentants du même groupe et surtout après l’année 1960 (lorsqu’on parle déjà du nouveau nouveau roman), au jeu structural dominant les unités thématiques et les organisant dans de nouvelles combinaisons analogiques. A première vue, ces romans se proposent comme amas diffus de détails fictionnels de différentes origines, mais qui au fait sont sujets aux structures, aux combinaisons circulaires, triangulaires ou en spirales des unités du récit. A l’aide des indicateurs que le texte nous propose, le lecteur découvre, à travers une lecture plus attentive (et adaptée à ce type de romans) les lois régissant finalement l’enchevêtrement de la parole. Ceci démontre finalement que l’objet de ce genre de littérature n’est que le langage lui-même avec ses possibilités infinies d’entrelacements d’analogies, de métaphores, de calembours et de virtuosité intellectuelle.