Sur le problème des genres de la littérature en prose slovène

Abstract

L’essai part des liaisons importantes connues ou bien récemment découvertes, parfois même établies d’une manière hypothétique, rattachant la littérature en prose slovène aux modèles de la littérature en prose européenne. A l’aide du matériel comparatif, l’auteur essaie de designer d’une manière plus fondée l’évolution des genres particuliers et des formes de la littérature en prose slovène dans la période entre l’écrivain Cigler (Sreča v nesreči – A quelque chose malheur est bon, 1836) et la période d’après la deuxième guerre mondiale. Partant de ce point de vue, il y décerne trois complexes principaux : 1^e l’évolution du récit champêtre (Dorfgeschichte) comme genre narratif principal de la deuxième moitié du 19^e siècle à partir de 1860 environ ; 2^e l’évolution du roman slovène depuis les types « fribourgeois » et « bourgeois » dans la période après 1860 jusqu’au roman socio-réaliste dans les années trente du 20^e siècle et jusqu’au commencement du roman modem après 1950 au point culminant avec la problématique compliquée des romans de Cankar ; 3^e l’évolution des formes courtes de la littérature en prose slovène allant des formes traditionnelles du 19^e siècle (nouvelle, tableau, short story, croquis) jusqu’à la forme modernisée des croquis et des nouvelles de Cankar ainsi qu’aux récits de S. Grum et de V. Bartol qui se trouvent au passage de short story traditionnel en short story moderne qui ne se forme en sa version existentialiste et modernisante qu’après 1950.